Bob Morane

“Toujours, il avait haï les gens, savants ou autres qui, pour quelque motif que ce fût, violaient la chair et l’esprit d’autres êtres vivants, hommes ou bêtes.
Jamais il ne pouvait songer à ce qui s’était passé jadis dans les camps de concentration nazis, et à ce qui se passait journellement dans les laboratoires de vivisection, sans se sentir empli de dégoût et de colère.” (89/68)
De son vrai nom Robert, Bob est né à Paris  un 16 octobre (37/96), il est Balance ascendant Scorpion (159/76)
La toute première édition de 1958 des Dents du Tigre recèle un élément important concernant l’âge de Bob.
On y lit en effet page 190 : "Peut-être ne suis-je plus ce que j'étais en 1942 quand, à seize ans, m'étant échappé de la France occupée, je m'engageai dans la Royal Air Force en, profitant de mon physique, me faisant passer pour majeur.
Pourtant, je ne suis pas encore bon pour la retraite, loin de là.
J'ai à peine passé le cap de la trentaine et ai encore bon pied bon oeil .
Donc Bob est né en… 1926 .
Une autre théorie parfois avancée est qu’il serait né en 1925.
Etant en effet né en octobre il est possible qu’il ait quitté la France à l’occasion des vacances à la fin de l’année scolaire.
De taille variable suivant les romans : 1,82 (36/140), 1,84 (93/15) ou 1.85 (BD “Les sortilèges e l’Ombre Jaune” page1, il pèse 83 kg 600, chausse du 42 (174/41) et est de groupe sanguin O rhésus négatif (93/15).
Son chiffre porte bonheur est le 9 (73/11 - 147/123)
De sa jeunesse, on ne sait pas grand chose.
Il a été orphelin jeune et les aventures du Capitaine Corcoran  ont enchanté sa jeunesse (01/146) ainsi que les récits de Curwood  et Jack London  (127/114) et Alexandre Dumas  avec “Les Trois Mousquetaires” (188/155).
Egalement qu’il a beaucoup joué au jeu de Kim  (183/20 - 195/91)
Un jour il rencontre Bruno Akim, un condisciple de lycée. Bruno lui dit : “Au lycée, tu dérouillais tous ceux qui te cherchaient la bagarre...” (186/9)  enfant (il) allait passer ses vacances chez son oncle dans le Massif Central, il avait fait pas mal d’escalades dans la montagne  (03/379i) “Quand il était enfant, il s’était promené fièrement, au cours des foires, avec un ballon de baudruche ce qui provoquait chez lui, comme chez tous les enfants, des larmes de regret vite séchées ” (108/59)
Il a “gardé les trains électriques avec lesquels je m’amusais quand j’étais môme” (122/19)
Souvenir de ses 10 ans : “Je ne me souviens plus d’avoir été à une soirée costumée depuis mes dix ans...
C’était pour l’anniversaire d’un de mes copains dont le père était ambassadeur et qui...” (160/20)
“Quand j’étais enfant et que je cherchais des fossiles dans les carrières ” (169/130)
Engagé pendant la guerre, il participe à la Bataille d’Angleterre  comme pilote de chasse et finit la guerre avec le grade de «Flying Commander»  (1/21i) avec 53 victoires (07/73) ce qui en fait le pilote le plus décoré de France (18/120)
Bob qui utilise très rarement son grade se présente à Titus  comme commandant des FFL (195/106)
Démobilisé il finit ses études d’ingénieurs (01/5) à Polytechnique (03/345i), et a fait quelques études d’entomologie (174/64).
A cette école, Bob s’est entraîné à l’escrime (208/140)
Il possède un appartement à Paris, quai Voltaire  (l’immeuble entier lui appartient d’ailleurs), un palazzo  à Venise, la “Vallée du Lac Bleu”  et l’abbaye  du Périgord
Grand amateur de livres, il possède une bibliothèque richement fournie.  
Il ne mange jamais, par principe de cuisses de grenouilles (46/7), son champagne préféré est le Krug (154/96)
Il aime le hockey (71/6), le parfum du lilas (160/47), se plonger dans son bain jusqu’au cou (71/108), il est passionné de films d’horreurs (108/85).
Il ne connaît pas une seule note de musique ou presque (84/153) mais joue du luth comme un trouvère d’époque (119/57)
Sportif, il court le 100 mètres en un peu moins de 11 secondes (155/25), puis 12 secondes et quelques centièmes (163bis/1057) et ensuite en un peu moins de 13 secondes (164/34) (peut-être le manque d'entraînement...).
Alors il doit s’entraîner à nouveau car il repasse sous la barre des 12 (183/9) puis des 11, mais ce temps a été homologué.
Homologué par qui ? (196/115)... Si le lecteur ne sait pas grand chose sur la vie personnelle de Bob, il semble en être autrement du Smog  qui est bien renseigné sur lui (164/117)
Parfois cité dans un roman : François s’invente un héros “ aussi costaud que Bob Morane ” (120/13). “Comme Bob Morane ?” répond-il à Bob qui lui demande justement de l’appeler Bob (120/22); la petite Eve Lamont  : “Ainsi c’est vous le fameux Bob Morane ?” (151/145) ou évoqué par Bob lui-même : “Il se dit aussi que s’il rencontrait encore quelques gars comme eux, il allait finir par se prendre pour... Bob Morane.” (134/259), par Bill “Ou dans les aventures du fringant commandant Morane ” (154/75)
Un clin d’oeil de l’auteur à propos des éternels 33 ans de Bob. “Faut pas croire à tout ce qu’Henri Vernes raconte ....” (181/78). D’après Bob il a maintenant quand-même 35 ans (181/77)
Il déteste les fast-foods (181/93) Chez Mme Hardelange, on trouve toutes les aventures
de Bob Morane, en version originales (182/48).
Un jour Bob fait à Bill une leçon de graphologie.
On ne lui connaissait pas ce talent (182/51)
Une autre fois il confirme ses connaissances en zoologie (183/75)
Profession portée sur son passeport : journaliste (183/57)
Il a fait du vol à voile (191/30) et pour cette raison va piloter un planeur lors du débarquement du 6 juin 1944 lors d’un voyage dans le Temps (191).
Il a joué au rugby (191/119)
Il a chez lui encore un vieux téléphone avec un fil (191/18)
Voir aussi à “Appartement de Bob”, “Famille de Bob”

 

Voiture de Bob Morane « Jaguar Type E »


Un célèbre modèle de Jaguar  né en mars 1961.
La voiture de Bob Morane qui en a possédé quatre.
En effet un jour il est indiqué qu’il en avait eu trois (177/7), puis par la suite il en a une nouvelle (181)
Elle apparaît pour la première fois dans “L’héritage de l’Ombre Jaune” : “à bord de la Jaguar E de Morane, pour gagner Paris à une vitesse record.” (63/34) sous la forme d’un cabriolet (63/57)
On la retrouve un peu plus tard où Bill la qualifie de “cigare volant” (64/20)
Cette première “E” est détruite par une «Auréole de lumière»  de Xhatan  (80/16)
Sa seconde est «noire comme un des anges de la mort» (selon Bill) (82/16)
Elle est repeinte (il dit à Tino Rossi  la posséder depuis au moins 1000 ans (133/54)) en gris métallisé (133/55)
Elle est détruite par une bombe posée par El Matador. Bob la regrette “Il aimait bien sa vieille Jag. 
Il y était habitué.
Elle est lui, ils avaient un passé en commun. 
Des histoires à raconter.
C’était comme s’il venait de perdre un peu de luimême.” (133/59)
On retrouve souvent une Jaguar “E”, sans plus de détail (84/13 - 105/45 - 112/9 - 115/31 - 121/51 -123/13 -125/40 - 129/35), ou en tant que cabriolet (89/9 - 94/45 -120/15 - 125/49 - 143/18)
Un coupé gris est représentée dans la BD “La prisonnière de l’Ombre Jaune” (P1 et 2), un cabriolet gris dans «Opération Chevalier Noir» (P2), un coupé de couleur foncé dans la BD «Les mangeurs d’âme» (P16), un coupé dans la version longue de « Objectif Equus » (P1), un coupé 
gris foncé dans la BD « Les mangeurs d’âmes » (P12 et 16), un coupé gris clair dans la BD “L’oeil de l’iguanodon” (P13 et 16).
Il avoue quand même à Bill avoir changé le moteur de sa “E” deux ou trois fois (148/16)
Finalement un jour Bob achète une Alfa Romeo 2000 Spider .
Mais cela ne dure guère : “Morane avait toujours regretté sa première Jaguar E, brûlée au cours d’une de ses aventures” (167/6).
Aussi il en rachète une, sa troisième d’occasion, il refait le moteur (12 cv fiscaux, 270 km/h) (167/45) ; 300cv réels (177/7), la carrosserie, la peinture, la capote (c’est donc une cabriolet), les amortisseurs... 
En fait il la refait à neuf mais roule de nouveau en “E”.
Le mythe est de retour et il la garde (172/135 - 176/92)
Jusqu’à ce jour funeste où Bob l’essaye sur une petite route du Massif Central.
Suite à une intervention du colonel Graigh  et de la “Patrouille du Temps” , Bob et la Jaguar se retrouvent en 1937 devant Nankin  attaqué par les soldats japonais.
Un Zero  les prend pour cible et la belle “E” est détruite avant que la “Patrouille du Temps”  ne puisse intervenir.
Graigh n’a plus qu’à mettre la main à la poche pour fournir une nouvelle “E” à Bob. Cela ne devrait pas lui être bien difficile d’en trouver une... (177/7)
A remarquer quand même une petite contradiction dans ce roman au sujet de cette troisième “E” car il est dit “ il avait trouvé celle-ci, en bon état, à part la capote qu’il avait fallu renouveler.” (177/7)
Et revoilà un jour une nouvelle, toujours en cabriolet (181/73).
La dernière avait été détruite par la faute du colonel Graigh.
Peut-être ce dernier, pour se faire pardonner a-t-il fourni à Bob une nouvelle Type “E”, flambante neuve.
Cela aurait été la moindre des choses, et pas difficile pour lui. Mais aucune explication de sa
provenance n’est donnée (181/73) et on ne connaît pas Graigh si généreux .
Tout ce qu’on sait d’elle c’est qu’elle est gris métallisé (181/88) (BD “L’oeil de l’iguanodon” (P13, 16) et dans la BD il s’agit d’un coupé gris clair)
De nouveau citée (189/61) où elle est qualifiée de“vieille” « comme neuve – Bob Morane l’entretenait avec passion – » (192/91)
Qualifiée « d’antique », mais Bob roule toujours avec (203/172)
Dans la version longe de la BD « Objectif Equus » Bob l’utilise pour emmener Aïsha au dancing. Témoins d’un kidnapping ils utilisent la Jag pour poursuivre les malfaiteurs (P1)
Bill a également possédé une Type “E” jaune (BD “Les Yeux du Brouillard” (P8))
(Voir article sur la Type « E » dans Reflets n° 4)



Famille de Bob


Bob Morane a rarement parlé de sa famille.
On sait qu’il a été orphelin jeune.
Une fois il rêve de son père alors qu’il avait 13 ans au sujet d’une anecdote au lycée, et qu’il appelait “Père” (115/100).
Ce court passage en dit long sur les rapports avec son père ainsi que sur le milieu social dont il est issu. Son père se prénommait Bernard (182/18)
Sa mère était bretonne et il a hérité de quelques centaines d’hectares de marais, bois et landes en Bretagne* où se trouve le vieux cimetière de Ken Avo  (148/25).
Son nom de jeune fille était Rose Alba Mélanie Lecomte du Garec (182/18)
Quelque-fois un oncle est cité : « enfant (il) allait passer ses vacances chez son oncle dans le Massif Central  » (03/379i)
«J’avais un oncle qui vous ressemblait, fit Bob. Sa passion à lui, c’était les pendules» dit Bob à Jan Packart  (04/447i)
Il a eu un oncle qui a vécu dans un ranch et qui lui a appris à se servir d’un lasso (158/122)
Un autre sois-disant oncle de Bob, sans doute totalement inventé pour les besoins d’une discussion “ capitaine d’un vieux trois mats du cap Horn ” (16/29)
Sans doute une parfaite inconnue que cite Bob en plaisantant, à moins qu’il n’ait vraiment une une cousine Sarah  spécialiste des confitures «  la fameuse confiture aux abricots de la cousine Sarah...» (07/76)
Il cite également une tante totalement inventée “Bob pensa : ‘Je lègue tout ce que je possède à ma vieille tante Augustine’ - Mais il n’avait pas de tante Augustine” (125/93)
A prendre sans doute sur le ton de la plaisanterie : Bob à Tholonius Zourk  : “Tholonius !... Un bien beau nom. Jadis, mon grand-père avait un mulet qui s’appelait ainsi, mais ça ne doit pas être e la même famille... Sûrement pas... Un mulet particulièrement intelligent d’ailleurs...” (101/16)
Une fois il est fait allusion à un vieil ami de la famille en la personne d’Olivier Lepineux  et que Bob a connu tout petit et qu’il appelait Tonton.
Personnage important puisqu’il devient par la suite Président du Sénat puis Président de la
République française par intérim à la mort du Président en exercice victime du “Poison de l’Ombre Jaune”.
Cette fréquentation semble également indiquer un milieu social élevé (135)
Si le lecteur ne sait pas grand chose sur la vie personnelle de Bob, il semble en être autrement du Smog  qui est bien renseigné sur lui (164/117)
A propos de sa jeunesse on apprend qu’il a gardé sa robe de baptême brodée par sa mère (181/24)
“Lui qui n’avait pas de famille, ce qui arrangeait pourtant son goût de la solitude.” (181/58)
“D’ailleurs je n’ai pas de famille... Juste des amis...” (182/7)
Le cousin Bernus . “Un cousin qui n’en était pas tout à fait un ”. On n’en saura pas plus à part qu’il est mort et lui a légué un gros tas de livres (184/7)
Une fois sa grand-mère est citée : « comme disais jadis sa grand-mère, de ‘Château-la-Pompe, Clos Robinet’ » (20432)

 

Fortune de Bob


Bob Morane a toujours été très discret sur ses revenus.
De lui-même il se dit “mauvais homme d’affaire” (44/145)
Au début on sait qu’il ne roule pas sur l’or (“Le Professeur Bill et mois sommes de vieux garçons, et fauchés, ou presque...”) (12/146) et il est obligé de travailler pour gagner sa vie : pilote en Nouvelle-Guinée, reporter pour “Reflets” (“Il payait largement et Bob ne pouvait s’offrir le luxe de repousser ses propositions”  (12/148), il écrit également se souvenirs de voyage qui lui permettent de vivre.
“Il me faut gagner ma vie” dit-il à Sheela Khan  (15/152) (Cette phrase à dailleurs été supprimée des rééditions)
Lorsqu’il prend le bateau, il ne voyage pas en première classe (11/9 - 11/10) et il avoue : “je n’ai jamais logé que le diable dans ma bourse” (11/17)
Un jour, il n’est pas trop heureux de la perte d’un canot de location “Oui, fit Bob avec une mauvaise grimace, cela coûte pas mal d’argent, en effet.
Il est même probable que toutes mes économies y passeront...” et il se rassure : “Bah ! Miss
Sabrina me remboursera quand elle sera rentrée en possession de son héritage...” (21/77)
Il peut acheter un avion de tourisme d'occasion avec ses droits d’un de ses derniers livres (22/5) “Ce coucou de malheur m’a coûté trop d’argent pour que je coure le risque de le réduire en miettes” (22/6)
Le jour où Nathan Hagermann  lui offre une jolie somme pour aller capturer le Gorille Blanc* il n’hésite pas longtemps “les dix millions offerts par Nathan Hagermann seraient toujours bons à prendre” (32/13).
Par la suite, il regrette cette capture, libère l’animal et redonne la récompense “Dix millions, cela représente bien peu de chose auprès d’une bonne conscience” (32/138) “Je préfère perdre de l’argent plutôt que commettre une mauvaise action” (32/148)
Et un beau jour, il dit : “Je possède une petite fortune personnelle, juste de quoi me permettre de vivre à ma guise en faisant le bien autour de moi” (46/149) ou au baron Shaeffers  “Bill et moi sont à l’aise financièrement ” (53/12); “Sans être des Crésus, le professeur Clairembart, Bill et moi vivons à notre aise ” (27/34) “Personnellement, l’argent ne m'intéresse pas, car j’en ai assez pour vivre et me payer quelques fantaisies” (27/134)
Certes il a découvert quelques trésors* dont il a parfois gardé une part.
On sait également qu’il est co-propriétaire d’une mine d’uranium au Nouveau-Mexique (44)
Cette soudaine fortune est-elle une conséquence de ces trésors ou de cette mine d’uranium ? Pas sûr car une première allusion à un héritage a été donnée dans “L’orchidée noire” : “Mes parents m’ont laissé un joli petit magot qui, sans faire de moi un milliardaire, me met dans une certaine mesure à l’abri du besoin.
En outre, les relations de mes voyages me rapportent chaque année des sommes rondelettes.” (27/22).
On apprend également dans “L’héritage de l’Ombre jaune” qu’il possède “de vieux meubles familiaux, tous de bonne époque, dont il avait un plein grenier ” (63/7). C’est d’ailleurs dans ce roman que le standing de Bob Morane a subitement évolué puisque apparaissent pour la première fois la Jaguar “E” et l’abbaye de Dordogne...
Ce n’est que plus tard qu’on apprend qu’il est non seulement propriétaire, par héritage, de son appartement  quai Voltaire  mais également de l’immeuble entier ! “ le dernier étage, qu’il s’était réservé, étant propriétaire  l’immeuble ” (51/89); “L’immeuble appartenait à Bob Morane.
Il l’avait hérité de ses parents - entre autres choses ”(106/10); “Il l’avait héritée de ses parents, en pus de pas mal de choses” (149/27); “Mes parents m’ont laissé quelques biens au soleil  Ca me permet de manger tous les jours.”) (148/25)
Lorsque l’on connaît le prix de l’immobilier à Paris, on reste rêveur.
Ses biens immobiliers ne s’arrêtent d’ailleurs pas là.  On ne compte pas le palazzo  de Venise  et la Vallée du lac Bleu* qui lui ont été donnés).
Outre la quai Voltaire, l’abbaye de Dordogne, il faut citer le cimetière Ken Avo  en Bretagne .
Celui-ci est entouré de quelques centaines d’hectares de marais, bois et landes .
Il s’agit d’un bien de famille du côté de sa mère qui était bretonne (148/25).
Ce qui fait dire à Bill : “Il y a une question que beaucoup de gens se posent.
Apparemment vous êtes riche” “A l’aise, Bill, à l’aise...” (148/26).
Sur ce sujet il est intéressant de relever une phrase de Bob : “Et puis, justement, on ne peut pas devenir colossalement riche et rester honnête...” (163/143)



Habitations divers Bob Morane

Appartement de Bob : A Paris, quai Voltaire


Il est situé au dernier étage (80/24), au 8em étage (64/5), confirmé par le passage : “ il alla se fracasser vingt mètres plus bas, sur les pavés de la cour” (80/28).
Mais ce que ne confirme pas la planche 5 de la BD “Echec à la Main Noire” où il semble être au 2 étage d’un immeuble de 3.
Il y a un vieil ascenseur (199/17)
L’appartement est “petit mais confortable” (02/10) et est situé “Au-dessus de la boutique d’un marchand de livres et d’estampes” (02/13).
Petit, il doit l’être car ne disposant pas d’une chambre d’ami (02/123).
On lit d’ailleurs “ le petit appartement du quai Voltaire ” (11/6)
La pièce la plus connue est son salon-bureau (02/13), au sol recouvert d’un tapis persan du 18ème siècle (164/141), plein de souvenirs de voyages (04/429i) (05/9) (attention au colt dans le tiroir du bureau (37/59)).
Il y a une crédence (93/16), une cathèdre (144/19) gothiques, un fauteuil renaissance (103/149), une grande bibliothèque occupant tout un pan (176/46), une table renaissance et un tapis boukhara dans le salon (156/35), parfois qualifié de salon-salle à manger (156/35).
Il y a une statue en bois sculpté et polychromé du XIVem siècle dans un coin (123/5), un coffre gothique d’époque servant de bar (124/54), une toile de Silverberg  représentant un paysage de neige (157/29), une bergère de cuir fatigué (189/57), ailleurs une petite armoire à double fond avec des armes dedans (192/11), un plateau en vieux Coromandel (195/12)
Un autre tapis boukhara comme descente de lit (195/12)
Toute une rangée de sa bibliothèque est consacrée à des ouvrages sur le débarquement du 6 juin 1944 (195/83)
Il y a une cheminée à feu ouvert (185/14).
Une réserve d’arme protégé par un digicode caché derrière une crédence (185/22).
Une autre crédence juste à côté où il range sa réserve d’alcool (185/22).
En plus de cette pièce et de la chambre (attention au revolver dans la table de nuit (36/46), on sait qu’il y a un corridor (36/46), une cuisine (36/46) avec une terrasse et un balcon (80/27) donnant sur une cour (80/28)
La salle de bain est transformée à l’occasion en labo photo (123/119)
L’appartement est défendu par une porte blindée avec serrure de sécurité (167/67) et voyant optique (167/77) et un systeme d’alarme (180/46).
A remarquer aussi une armoire blindée servant de réserve d’armes (157/36)
La cour intérieure donne sur le quai Voltaire par une porte cochère (37/9 - 148/79).
Dans cette cour il y a des garages dans lesquels Bob gare ses voitures (157/43)
Son immeuble a été construit “tout juste après que le baron Haussmann eut dévasté Paris” (181/24) ce qui nous situe sa construction vers les années 1860-1870.
Confirmation de cette date est donnée par la suite (182/5)
Les combles à la Mansard (182/157) sont transformées en réserve, musée et bibliothèque.
Il y a des cartons avec des centaines de livres.
Et même la brave Mme Durant  a renoncé à épousseter tout çà (181/25); “cinquante mètres de long sur vingt-cinq de large sous une forêt de poutres” (184/6)
Quelques scènes de BD se situent dans cet appartement : “Les chasseurs de dinosaures” (P2,4,46)”, “La chasse aux dinosaures” (P1,2), “Echec à la Main Noire” (P2,4,5), (“La galère engloutie” (P3 à P11,43 à 45)), “L’ennemi sous la mer” (P5 à 7), “La ville de nulle part” (P1 et 2), “Opération Chevalier Noir” (P1;41 à 44), (BD “L’Arbre de l’Eden” (P7)), (BD “La revanche de l’Ombre Jaune” (P3,15, 29), (BD “La Panthère des Hauts Plateaux” (P1 à 3))
Parfois, on en voit même l’extérieur, ou le hall (“Les chasseurs de dinosaures” (P45), “La chasse aux dinosaures” (P20), “Echec à la Main Noire” (P5), (BD “La revanche de
l’Ombre Jaune” (P13)), ou une vue aérienne de l’immeuble (BD “La Panthère des Hauts Plateaux” (P2) mais faussement situé en pleine verdure, (BD « Objectif Equus » version longue (P7 et 8)
Dans “La fille de l’anaconda” il y a une illustration représentant le grenier (184/4)
Il y a une contradiction sur cet appartement :
Au début, il est souvent dit que Bob en est locataire “Que se passe-t-il Mme Durant ? Je crois vous avoir payé mon loyer ce matin...” (20/6); “ il l’avait fixée à l’aide d’un crochet prévu à cet effet par un précédent locataire.” (36/47); “(Mme Durant) fut surprise de revoir son turbulent locataire.” (45/141)
D’ailleurs pendant ses études, il logeait chez la mère Lenoir  (03/302i) donc ne possédait pas cet appartement.
Et puis un beau jour, on lit : “ le dernier étage, qu’il s’était réservé, étant propriétaire de l’immeuble ” (51/89), même de la loge de la concierge (80/75).
Occupant tout un étage (148/179), il s’est ainsi agrandi; il dispose d’une chambre supplémentaire, avec cheminée (80/28) et utilise le grenier pour entreposer “le trop-plein de son appartement” (80/88), constitué entre autre de “vieux meubles familiaux, tous de bonne époque” dont certains ont déjà rejoint l’abbaye  de Dordogne (63/7).
Le grenier lui sert aussi d’atelier (148/184).
La pièce d’entrée est devenue luxueuse (106/9), ainsi que le salon mélange de luxe et de bohème (106/10).
Et un jour même son appartement est qualifié d’énorme (182/5)
On apprend alors que “L’immeuble appartenait à Bob Morane.
Il l’avait hérité de ses parents - entre autres choses - et, tout d’abord, il n’avait occupé qu’un modeste 4 pièces presque sous les combles.
Par la suite, il avait agrandi son domaine, et il occupait à présent assez haut au-dessus des voitures, tout le dernier étage ” (106/10); “Il l’avait héritée de ses parents, en pus de pas mal de choses” (149/27)
Grand mais sans doute insuffisant car un jour on lit qu’il occupe maintenant un “grand appartement en duplex, aux derniers étages d’une maison de rapport” (177/131)
Pour entretenir ce grand appartement Bob a une cuisinière femme de chambre antillaise (106/10)
Quand à Bob, il met de l’ordre dans cet immense appartement, et surtout dans le grenier toutes les années bissextiles (182/5)
Cet appartement a parfois vu des visiteurs indésirables : les homoncules du professeur Mars (036), Orgonetz  (045), El Matador  qui piège sa porte (133), Olga Litvinoff  qui semble être passée par les toits (167/67). Miss Ylang-Ylang  aussi est venu plusieurs fois (123 - 167/78). D’autres encore, mais ils sont justes évoqués entre Bob et l’inspecteur Rossi  (133/32).
Deux inconnus forcent l’entrée et Bob se bat contre eux, l’un est tué.
Comme des renforts arrivent Bob doit s’échapper par les toits. Plus tard il apprendra que ce sont des agents d’un service spécial français (211).
Un jour il subbit une attaque des Erudits  qui cause pas mal de dégâts (199 (réédition )
Les amis ont un code : Bill sonne 6 fois : deux courts, deux longs et deux courts (148/143)
Outre cet appartement, Bob possède l’abbaye  de Dordogne, un “palazzo”  à Venise, la “Vallée du lac Bleu”  et quelques centaines d’hectares de marais, bois et landes en Bretagne  où se trouve le vieux cimetière de Ken Avo  (148/25). Un jour on apprend que Bob a acheté une nouvelle propriété. Mais il n’y a aucune précision autre (199/7)
( Voir Reflets n° 46 sur l’appartement du quai Voltaire )

 

Abbaye : Un petit plaisir que s’est offert Bob


« ancien relais de templiers, mi-cloître mi manoir, bâti sur l’emplacement d’un monastère carolingien, et dont les premiers murs dataient du IXème siècle.
La chapelle du XIème… » (63/7) «… abbaye qui, avant d’accueillir des moines Barbusquins, avait servi de repaire à des Templiers de retour de croisades. » (177/132)
« Vieux de neuf siècles. Neuf siècles que depuis que des moines barbusquins en avaient posés les premières pierres » (188/146).
Elle est entourée d’une trentaine d’hectares de terres en jachère, au coeur de la Dordogne  à une dizaine de kilomètres de Sarlat  (188/148) le tout pour un prix très bas (63/6).
Elle est collée au flanc d’une colline et exposé au sud (188/146)
Elle a parfois été située à tort dans le Massif Central  (80/9-105/47 - 138/30 - 143/18 - BD “La prisonnière de l’Ombre Jaune” (P1 ).
Dans la BD “La prisonnière de l’Ombre Jaune” (P7), on voit même qu’elle est au sud-ouest du Massif Central.
C’est une véritable forteresse, avec ses 4 tours d’angle, des douves pleines d’eau et une arche de pierre en guise de pont (119/9).
On y accède par un mauvais chemin de terre (177/131) parfois appelé “allée privée” (188/146). On trouve une double rangée d’ifs devant la porte d’entrée bardée de fer de l’abbaye (177/131)
Lors du premier séjour de Bob, les dacoïts  viennent troubler la prise de possession des lieux afin de lui remettre le testament de l’Ombre Jaune . S’ensuit une partie de cache-cache dans l’abbaye et ses jardins (il n’y a pas encore de jardiner (63/12), mais des concierges ( 63/9 ).
Ceci donne l’occasion de décrire quelques pièces, comme la cuisine, la chapelle (qui a servi de prison durant la révolution de 1789 (63/18), le jardin, les tours d’angle.
Les chambres (toutes avec salle de bain avec eau chaude) se situent au premier (et unique) étage (119/12)
Au début il n’y a pas le téléphone (119/16)
A l’entrée du domaine on peut voir un panneau “Propriété privée - Défense de pénétrer”, le parc lui-même étant fermé par une grille (105/48).
Tout ceci n’empêchant pas des indésirables d’y pénétrer parfois...
La BD “L’Epée du Paladin” montre quelques pièces, le cloître ainsi que des vues générales (P1 à 5;45;46), ainsi que la BD “La prisonnière de l’Ombre Jaune” (P1 à 6)
Dans la BD “Les sortilèges de l’Ombre Jaune” Myrdhin  rencontre Bob et Bill à l’abbaye (P1)
Au début, il y a un couple de concierges qui semble être ensuite remplacé par un seul homme, Bertrand . Mais longtemps après, le couple refait son apparition (où un autre ?).
L’homme se prénomme Jean  et est retraité de la gendarmerie.
Apparaît également sur le tard un majordome du nom de Justin .
Une fois, Bob fête Noël  à l’abbaye. Il y a Bill, Sophia, Clairembart , Aïsha , Frank et Carlotta Reeves  (169/6)
Autre visiteuse marquante de l’abbaye : Adeline Clark  : “Adeline Clark fut inhumée au fond du jardin claustral, sous une dalle de marbre blanc.
Sans nom. Un nom était inutile. Bob Morane savait...” (177/283)
( Voir étude dans Reflets n° 84 )

 

Palazzo à Venise


Noms que l’on donne aux petits palais (en faitde très grandes maisons) à Venise .
Pour le remercier de l’avoir aidé, Sabrina Alferi  achète pour Bob le palazzo où le chef de la “Main Noire”  l’avait séquestré (21/140)
Ce palazzo appartenait aux comtes Saliorni  qui y avait créés au 18em siècle un petit musée d’antiquités égyptiennes.
Ce musée existe toujours et se trouve au rez de chaussé.
Bob a concédé son exploitation à la ville de Venise qui se charge de l’entretien de l’immeuble.
Il s’est gardé un étage pour son usage personnel.
Il y a une bibliothèque extrêmement riche, renfermant de précieux livres anciens (180/23).
Dans cette bibliothèque il trouve un document qu’il pense pouvoir attribuer à Casanova  qui y a peut-être séjourné (180/40).
Dans le musée se trouve la momie d’Am- Thot-Thep  qui cause du soucis à Bob (180)

 

Cimetière de Ken Avo


Vieux cimetière de Bretagne , propriété de Bob qui en a hérité avec quelques centaines d’hectares de marais, landes et bois.
C’était un bien familial du côté de sa mère qui était bretonne. Bob et Bill y cachent les microfilms constituant l’héritage scientifique du Tigre .
Ming  tente de les dérober mais ils ont déjà été pris par Lomm L’Hegaret  (148/24)


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